Japon - le Blog

Fin mars, début avril 2009, nous sommes partis pour un voyage de deux semaines au Japon.
Une semaine de balade dans un japon traditionnel : Osaka, Hiroshima, Miyajima, Kyoto, Nara, Koyasan, Hakone puis une semaine dans la trépidante et moderne Tokyo.

Nancy.

Véritable organisatrice du voyage, elle a dévoré les guides en France. Elle a établi le plan de route, réservé le voyage ...
Elle voulait voir le Japon traditionnel.

Cécile.

Petite soeur de Nancy.
Pour elle le Japon c'est avant tout le pays d'Hello Kitty !!! Et en plus ils ont des fringues délires !
Le japon c'est le pied !

Laure.

Dernière, avec son copain Olivier, à se décider pour le voyage. Toujours de bonne humeur sauf quand il fait trop froid. Elle voulait voir le Japon extravagant !

Nicolas.

Initiateur du voyage, il le prépare avec sa femme Nancy.
De tous, le plus familier avec la culture niponne.
Toutes les facettes du Japon l'interessent mais il adore surtout les mangas !!

Bruno.

Informaticien de métier, il est pourtant plus attiré par la folie vestimentaire des Tokyoïtes !!

Olivier.

D'un naturel nonchalent, c'est le pro de l'orientation, de la lecture de cartes et de la petite adresse qui le fait.
Il voulait plonger dans le Japon de l'electronique !!

Nous remercions en particulier Laurent, qui malgré l'impression de désorganisation qu'il donne, est d'une efficacité rare et surtout d'une gentillesse et d'une patience sans bornes face aux multiples questions que nous avions.
Il est surtout de bon conseil car il va lui même souvent au Japon.

Bien sur nous sommes aussi allés au JNTO, l'Office du tourisme du Japon. 4 rue de Ventadour, 75001 Paris. 6me étage. Libre service de dépliants et autres brochures essentiellement en anglais, par contre pour obtenir des renseignements mieux vaut téléphoner au 01.42.96.20.29

Le guide Voir sur le Japon.

Bien organisé, très lisible, beaucoup de photos, une bonne base pour préparer un voyage, mais une fois sur place les plans proposés sont trop approximatifs et surtout souvent hors contexte.

Le guide Lonely Planet, Japon.

Très volumineux, il possède des cartes plus précises, des renseignements plus complets mais il reste assez austère à lire et est assez lourd à porter dans son sac à dos !

Le guide du Routard, Kyoto et Tokyo.

C'est Laure et Olivier qui l'avait mais ils l'ont très vite laissé au fond d'une valise pour préférer les petits guides trouvés dans les offices de tourisme ou dans les hotels ... ça en dit long non ?

Et enfin nous avons eu la chance d'avoir quelques amis de bons conseils : merci à Elina pour ses bonnes adresses, merci à Yuki pour son aide sur place et à Pierre pour nous avoir servi de guide à Kyoto.

Le Japan Raill Pass (JR), si vous devez bouger au Japon c'est un bon moyen, somme toute assez économique, de pouvoir prendre les trains grandes lignes, shinkanshen (équivalent TGV) et certaines lignes urbaines.
On achète son JR en France via son agence.
Pour un ordre d'idée, un JR d'une semaine nous a coûté : 244 € (attention le prix varie en fonctions de la période !)
Notez également que certains trains comme le Nozomi (trains rapides) ne sont pas inclus dans le JR, les lignes de métros non plus.

Certaines visites sont réservables depuis la France, c'est le cas des studios Ghibli pour les amateurs de Dessins animés. C'est 20 € par personne avec réservation.
C'est moins cher depuis le Japon mais le risque c'est qu'il n'y ait plus de place !

Départ de l'Aéroport CDG pour le vol Air France 0292 à 13h30.
Nous ne savions pas encore que ce vol pour Osaka allait être beaucoup plus long que prévu !

En effet arrivé au niveau de Moscou, une annonce fut passée dans l'avion demandant un medecin. 3 heures plus tard l'annonce de notre déroutage sur un aéroport suceptible de prendre en charge un passager malade fut passée. Quelle ne fut pas notre surprise de devoir retourner sur ... Moscou (déjà dépassé de 3 heures de vol !)
Bref 3 heures plus tard on se pose en pleine nuit à Moscou. Le passager est bien évacué mais pas nous ! Nous restons 6 heures dans l'avion à cause d'une soit disant panne d'une trappe de dégazage. Quand enfin la réparation est faite, l'équipage qui a déjà fait plus que son quotat d'heures de travail nous oblige à retourner sur ... Paris !!! Et oui en toute logique nous revenons sur nos pas.

Accessoirement le guide de la BD Spirou et Fantasio n°49Z.
Les auteurs Morvan et Munuera nous livrent leur parcours au Japon, surtout Tokyo à travers les recherches graphiques qu'ils ont faites pour l'album 49.

Donc arrivée à Paris vers 6 heures du mat.
Une fois les paperasses remplies, Air France nous offre une fin de nuit à l'hotel Ibis de Roissy ville ainsi que des bons repas (qu'aucun restaurant ne voudra accepter !), une navette fantôme nous ramène à l'aéroport pour un départ à 14h30 qui sera retardé de plusieurs heures pour cause de problèmes techniques ! La poisse on vous dit !

12h ... tiens nous sommes au Japon ? Ah ben oui... Merci Air France !
merci aussi de l'atterrisage mouvementé, nos estomacs s'en souviennent encore !
Le planning est pas mal mis à mal : nous décidons de sacrifier la ville d'Osaka et ses quartiers de Kita-Ku et de Minami, adieu Dotonbori, le chateau et les combats de sumos !

C'est là que notre rencontre avec Yuki nous sauva, car cette japonaise habitant à Paris rencontrée dans l'avion nous accompagna tout au long de nos démarches et déplacements jusqu'à Hiroshima, dernière étape avant Miyajima.
D'abord elle nous expliqua comment faire transférer nos bagages.

Faire transférer nos bagages vers notre prochaine destination, Kyoto, nous coûta environ 950 Yens par valise ( 7,5 €), pendant ce temps nous filons vers notre nuit à Miyajima avec un simple petit sac à dos.
Yuki nous aide à récupérer nos pass JR (et oui de France on arrive avec une simple réservation), elle nous explique le fonctionnement des trains grandes lignes ainsi que des trains que l'on peut prendre avec le JR Pass.

Pour les trains rapides : shinkansen on peut prendre le "Hikari" ou "Kodoma" mais pas le "Nozomi" ! (le jaune ou le bleu mais pas le rouge !)
Il faut une réservation (gratuite) pour s'assoir, mais si on a pas le temps d'en prendre des wagons sont non réservés (souvent de 1 à 3) .

Pas de panique, les affichages des trains grandes lignes apparaissent en alphabet européen sur les panneaux, et les voitures sont indiquées sur le quai. De toutes façons il y a toujours un japonais pour vous aider ! Y'a des japonais partout !

Tous les japonais jouent ou envoient des Sms avec leurs portables dans les trains mais jamais un portable ne sonne par respect pour les autres voyageurs. C'est très drôle de voir le nombre de petits gadgets qui pendent de leurs téléphones, même sur ceux des hommes en costume ou des petits vieux !

Une fois le JR en poche, on file de l'aéroport par la Nankai Line jusqu'à la station Shin Osaka, (gare d'Osaka) puis on prend le Shinkansen pour Hiroshima (deux heures debout car le train est plein à craquer), puis dans la gare on attrape une ligne JR jusqu'à Miyajimaguchi pour prendre le Ferry JR pour Miyajima ! (5 minutes de marche depuis la gare).
Ouf, après 10 minutes de traversée on y est !
C'est beau !

Après cette journée de course pour rattraper notre journée de retard, le calme de Miyajima nous fait un bien fou. Il n'y a presque personne dans les rues à part les daims qui déambulent.
Le ryokan est facile à trouver à condition de s'enfoncer un peu dans les bois après le joli pont. (en fait on se dirige vers le téléphérique qui mène en haut de la montagne)

Le Ryokan est le Momiji-So Ryokan, il est tenu par une famille très gentille en particulier la grand-mère qui parle quelques mots de toutes les langues connues.
En bonne grand mère, elle veille à ce que l'on mange bien et de tout ! A la grande joie d'Olivier qui a droit à plusieurs services !
Le repas est délicieux et très rafiné : on goûte à une multitude de plats différents tous mieux présentés les uns que les autres.

En rentrant, on profite des bains traditionnels du Ryokan, c'est une salle de bain commune dans laquelle se trouve un grand bassin d'eau très chaude. On y accède nu après s'être lavé dans la salle de bain, c'est extrèmement relaxant ! Evidemment on a fait deux groupes : les filles en premier puis les garçons !

Ces gateaux sont fabriqués sur l'ile et sont fourrés à différents parfums : fraise, vanille, chocolat ... Délicieux.
Allez voir leur fabrication dans les magasins.

Est-ce mon charme naturel ou le fait qu'on était les seuls dans le Ryokan, toujours est-il que la grand mère nous donna 3 chambres au lieu des 2 prévues afin que les couples puissent se retrouver tranquilles !

Sans doute une des nuits les plus chère du séjour mais ça vaut réellement le coût !
Le lit traditonnel sur les tatamis (plaques de fibres tressées que l'on pose sur le sol) est d'un confort inégalable ! Sans doute la meilleure nuit du séjour, à ne rater sous aucun pretexte !

Une courte visite du parc finit de nous réveiller en attendant que les magasins ouvrent.
On se promène dans les deux, trois rues commerçantes qui proposent un choix de souvenirs kitch souvent à base d'Hello Kitty (petit chat blanc dont les japonais sont fans depuis des années),de magasins traditionnels (couteaux, sabres, eventails, thé ...) et des points de restauration proposant les deux spécialités de Miyajima : les gateaux et les huitres géantes.

Pour les fans comme moi du personnage de Kitty, il est possible d'acheter tout au long de son voyage des gadgets de téléphone portable typiquement japonais représentant Kitty à coté de tous les monuments visités. Seul Hiroshima échappe à cette règle. Attention il faut les acheter sur place à chaque fois !

Ensuite visite des sites historiques de l'ile. Passage obligatoire le sanctuaire Itsukushima (300 yens) qui donne sur le Torri flottant. magnifique lieu hors du temps. Si vous avez de la chance comme nous, vous pourrez assister à un mariage traditionnel et solennel (pas un bruit, les mariés séparés par leur famille ... la joie quoi !)
La plage située près de la sortie du sanctuaire vaut aussi le détour.

Puis nos pas nous conduisent un peu à l'écart du centre, au temple Daisho-in célébre pour ses innombrables statues de moines. Les escaliers sont longs mais le spectacle des différents batiments situés au sommet coupe le souffle (les escaliers aussi !). Là encore si vous y êtes le matin assez tôt vous aurez la chance d'assister à un rituel.

Mais toutes les bonnes choses ont une fin et nous repartons pour Hiroshima via le ferry et le JR. Sur place nous achetons des bentos (paniers repas complets à base de spécialités japonaises) pour aller les manger au Parc de la Paix près du Dome A. Deux lieux historiques puisqu'ils correpondent au point exact de l'impact de la bombe américaine.
L'ambiance est curieuse au sein de notre groupe face aux ruines même si elles sont nichées au coeur d'un Parc de verdure dédié à la paix.

Sur le chemin de Kyoto nous voulions faire une halte à Himeji pour visiter son chateau. Mais hélas le chateau ferme tôt (16 h !) et il est situé à plus d'un kilomètre de la gare. On abandonne l'idée. snif !

On arrive sans problème à Kyoto, on marche jusqu'à notre hotel. Comfort Inn Kyoto Gojo. Très bon hotel, accés internet gratuit, petit dejeuner européen ou japonais, chambres classiques (demandez les chambres 1, 2 ou 3, se sont les plus grandes de chaque étages). De mémoire les étages 7 et 8 sont non fumeurs. Et nos bagages nous y attendaient bien sagement.

Konishiwa ! Moi c'est Pierre.
Alors concernant les bus, les horaires sont affichés à chaque arrêt voire même indiqués sur des panneaux électroniques qui donnent la position des bus ! On paye à la sortie du bus par l'avant à la machine près du chauffeur. Il faut l'appoint mais la machine change les billets de 1000 yens. L'arrêt se demande en appuyant sur les boutons dans le bus.

Pas le temps de souffler, ce soir c'est l'anniversaire de Laure alors on sort !!!
Pierre nous trouve un petit resto japonais et nous fait découvrir les Tempuras (sortes de beignets supers légers de légumes ou crevettes). Le resto se trouve dans une rue assez connue près de la rivière Kamo : Pontocho, elle fait le lien entre le quartier commerçant (entre Shijo dori et Sanjo dori) et le quartier de Gion.

Les japonais sortent beaucoup et s'invitent les uns les autres au restaurant, donc quand la note arrive une personne paye en liquide (tout se fait en liquide au Japon). Alors quand un groupe de touristes demande des notes séparées ça prend un peu de temps ...

Mon anniversaire à Kyoto au Karaoké : j'adore !!! Trop drôle !
Et comme d'habitude les japonais ont pensé à tout : cabines privées pour les groupes, boissons, nourriture, chansons en anglais ...
Bref à faire au moins une fois dans sa vie !

Ce matin on part assez tôt car on a pas mal de transports à prendre pour aller sur le Mont Koya. On dit bien "transports" car on va successivement prendre le bus pour la gare de kyoto, prendre le shinkansen pour Osaka (shin Osaka), puis le métro (ligne rouge) pour Namba, là on attrape la Namba Line qui nous emène jusqu'à Koyasan station pour enfin prendre un petit train à cremaillère qui nous fait monter dans la montagne.
On finira le trajet par un bus...
En tout quelques heures de voyage durant lesquelles on vérifie de nos propres yeux certaines anecdotes de Pierre.

Au Japon il est courant de voir des gens avec des masques sur le visage, surtout dans les transports. Les européens pensent que ces personnes ont peur des maladies mais c'est tout le contraire : ces gens sont malades et pour ne pas contaminer les autres ils portent un masque.

Ouais mais les japonais ont tellement la phobie des microbes que le simple fait de se moucher en public les dégoutent ! Alors ils préfèrent renifler et se "tamponer" discretement le nez avec un mouchoir super fin. Deux semaines à renifler, le pied !!

Oui la voiture a trouvé sa place en ville mais parfois le piéton non. Si les grandes avenues ont de larges trottoirs, les rues transversales plus étroites n'ont parfois qu'un simple marquage blanc au sol !

Mais revenons au Mont Koya.
La dernière ascension en train à cremaillère reste très impressionnante, le train en lui même est assez original : pour s'adapter à la forte pente, le train entier est comme penché.

Montez en tête de train et jetez un coup d'oeil vers l'arrière du train : effet garanti ! Le train fonctionne selon le principe du balancier, à mi chemin on croise donc l'autre train en sens inverse.

Une fois arrivés au sommet, vous n'avez pas vraiment d'autre choix que de prendre le bus pour vous rendre à votre monastère. La balade à pied le long de la route ne doit pas être très agréable.

Les chaussons fournis à l'entrée du monastère doivent toujours être portés au pied, même s'ils sont souvent trop petits !
Sauf aux toilettes dans lesquels d'autres chaussons vous attendent.
Ne vous trompez pas de paires comme je l'ai fait, ça se remarque vite !

La règle du "déchaussage" est tellement répandue que les japonais portent souvent des chaussures trop grandes pour leurs pieds afin de faciliter ce rituel souvent répété au cours d'une journée.
De ce fait beaucoup de japonais adoptent une curieuse démarche...

Là encore on paye à la sortie du bus. Le prix est indiqué de façon curieuse sur un panneau lumineux dans le bus, pour faire simple : on paye en fonction du nombre d'arrêts. Nous sommes descendus au 10 pour l'Eko-in.

Mais avant le monastère, on s'arrète pour un dernier repas "normal" avant les repas végétariens proposés par les moines.
Je fais découvrir aux autres le Katsudon (plat de riz avec oeuf surmonté de porc pané) un délice !!

Nous ne sommes visiblement pas dans un hotel mais dans un monastère : le moine qui nous guide à notre chambre a sans doute beaucoup de chose à faire car l'accueil est rapide, rodé mais en grande partie incompréhensible. La plupart des japonais ne parle pas anglais !
Nous voilà donc dans nos deux chambres traditionnelles. Comme elles communiquent par un jeu de cloisons en papier de riz, on a vite fait de ne faire plus qu'une grande pièce.

Il fait déja très froid dans le monastère ! Qu'est-ce que ça va être cette nuit !
Les japonais ont un truc génial : il y a une lampe chauffante sous la table basse comme ça nos pieds sont au chaud !!

Non loin de notre monastère se trouve une grande nécropole (un cimetière quoi) le Okunoin. On la traverse en empruntant une magnifique allée (Sando) bordée de Cèdres plusieurs fois centenaires. Les guides annoncent plus de 100 000 tombes voire 200 000 !

Il est formellement interdit de prendre des photos une fois passé le pont donnant sur le temple des lanternes... Donc voici la dernière photo que l'on a prise de la rivière enjambée par le fameux pont.

Vous croiserez souvent ce sigle qui évoque une triste époque en Europe. Mais ici au Japon ce sigle est un symbole esotérique ancien, il est présent partout même sur des cartes d'orientation.
Et puis regardez bien la Svastika Allemande était inversée par rapport à lui !

Pendant notre repas, arrosé au thé vert, nos chambres sont préparées pour la nuit. C'est à dire que les matelas sont disposés au sol, avec les énormes couettes par dessus.
Bravant le froid nous décidons de visiter le cimetière la nuit avec comme récompense au bout un bon bain dans le monastère à notre retour.

Il faisait un de ses froids ! C'est bien simple je portais toutes les affaires de mon sac sur moi plus le Yukata (kimono reservé à un usage intérieur) du monastère.
Rien que l'idée de devoir me mettre nue pour le bain une fois rentrée ... Brrrrr !

Curieusement à notre retour au monastère, les bains des garçons étaient déserts alors que celui des filles étaient encore animés. Sans doute que les moines possèdent leurs propres bains ailleurs ...

Les bains mode d'emploi : comme dans tous espace commun, il y a des règles à respecter. La salle de bains est composée de deux endroits distincts quoique voisins, les petites douches sous lesquelles on se lave. Il faut s'assoir sur un petit siège et se rincer avec le bac que l'on remplit d'eau. Puis le grand bassin d'eau très chaude où l'on se délasse quelques minutes. On ne rentre dans le grand bassin que lavé et rincé !

Une fois que l'on s'habitue à l'idée de nudité le plus dur ... et bien c'est la température de l'eau ! Et oui c'est brulant !
Il ne faut pas, mais Nicolas et moi avons profité de l'absence de japonais pour mettre un peu d'eau froide dans le bassin ! Mais Chut !

Messieurs, je suis désolée pour votre fantasme de la japonaise mais sachez une chose : la japonaise ne s'épile pas et ne s'est jamais épilée !! On est loin de nos "ticket de métro" et autres petites folies ... On avait l'impression d'être des actrices porno au milieu de tous ces poils ! encore une fois, désolée !

Le bain nous fit un bien fou mais hélas la nuit glaciale qui nous attendait allait se révéler difficile ! D'autant plus qu'elle était courte puisque le lendemain matin le lever était prévu à 6h00 pour la prière et la cérémonie du feu !