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Mars
Avril
Bon ça va ? La première partie correspondait au Japon Zen et traditionnel.
Nous commençons maintenant la partie du voyage consacrée à Tokyo !! Tokyo la bruyante, l'exubérante, la grouillante ... Accrochez vous !
Vendredi 27 mars
Adieu Kyoto. Dernier passage par la Kyoto Station pour attraper le Shinkansen direction Tokyo.
Sur les guides, Hakone est connue comme le point de départ d'une croisière sur un des lacs du mont Fuji; ainsi que pour ses onsens traditionnels alimentés par des sources chaudes naturelles.
Pour nous, Hakone restera synonyme d'une étape du jeu "Pékin Express" !! Et pas une des plus faciles !
Et encore on avait une équipe bien rodée :Nancy aux guides, Nicolas aux plans et Olivier aux horaires de bus et trains.
Pour bien comprendre notre parcours il faut visualiser la carte de Hakone.
En voici les points principaux :
Odawara : gare Shinkansen
Hakone Yumoto : ville d'Hakone
Gora : départ du "Hakone Tozan cablecar"( train à cremaillère)
Sounzan : départ du téléphérique
Togendai : arrivée du téléphérique, départ de la croisière
HakoneMachi et Moto Hakone : arrivées de la croisière
Senkyoro-mae : arrêt du bus 4 pour notre Ryokan (près de Sengoku)
Vous avez donc compris le problème de cette région : les transports !
Un savoureux mélange de trains, bus, téléphériques, bateaux et autres. Même avec l'efficacité japonaise qui fait que les correspondances sont rapides, le moindre déplacement prend des heures.
A la gare d'Odawara, on vous conseille de prendre le "Hakone Free Pass" qui vous permet de prendre tous les transports de la région (sauf certains bus). 3900 yens les 2 jours.
Franchement prenez le, c'est rentable au niveau temps et argent !
De plus ce forfait vous offre des réductions sur des restaurants, magasins
et autres services (dont le service de livraison de bagages vers votre logement).
Nous ne voyagions qu'avec un petit sac à dos (on a envoyé nos valises directement à notre hotel de Tokyo depuis notre hotel de Kyoto !), mais pour avoir croisé des touristes galérant avec leurs grosses valises, on ne saurait que trop vous conseiller d'utiliser ce service !
On s'arrète quelques stations avant à Odawara pour rejoindre Hakone.
Désormais, nous sommes des pros du shinkansen ! Voitures reservées ou non, wagons fumeurs, Nozomi ou Hikari. Même attendre bien en ligne ne nous fait plus peur ... enfin 5 minutes pas plus, après le naturel revient au galop !
Nous étions venus pour voir le mont Fuji depuis le lac. Donc nous prenons le Hakone Tozan train direction Gora. Ce train va relativement vite jusqu'à Hakone Yumoto, mais ensuite pour pouvoir gravir une pente trop forte, il avance en escalier de gare en gare. Comprenez qu'arrivé en gare le chauffeur passait en queue de train pour repartir dans l'autre sens après avoir actionné l'aiguillage.
A Gora, on change de train (sur le même quai) pour prendre un train à cremaillère (un train qui monte sec, quoi !) qui nous amène à Sounzan. Là nous prenons le téléphérique ...
Bon, d'accord là je confesse un léger vertige. Trois fois rien ... Alors arrétez de bouger dans cette connerie de cabine !!!!
Ceux qui regardaient en bas purent admirer les fumerolles de souffre qui s'échappaient des flancs de la montagne. Les autres durent attendre 10 minutes la gare du téléphérique, Owakudani.
Le spectacle ne nous retient pas longtemps, surtout qu'il y a un des ces vents !!
On reprend la téléphérique qui redescend vers la lac Ashi. C'est au cours de ce trajet que l'on doit voir le mont Fuji.
Mais, comme deux jours sur trois d'après les japonais, le mont Fuji est caché par des gros nuages ! Argh !
En plus mon appareil photo rend l'âme !! Le capteur a du griller, toutes mes photos sont surexposées à mort !! Est-ce le signe que je vais acheter un nouvel appareil à Tokyo ? La réponse est non, les prix ne sont pas interessants !
Je vais donc, dans ces conditions extrèmes, réaliser la seule photo du mont Fuji du groupe !
Arrivés au terminus du téléphérique, Togendai, vous trouverez de quoi vous restaurez.
On teste un restaurant "self". En fait au moment de la commande on vous remet un biper qui va sonner pour vous avertir que votre plat est prêt !
En plus il sonne avec la mélodie de "It's a small world" de Disney.
Nicolas et Bruno goutent un Omuraisu, (omelette sur riz et viande).
On se dirige vers l'embarcadère où nous attend notre kitchissime bateau de pirate ! On se croirait chez Disney. En plus comble du comble il y a un "vrai" pirate à l'intérieur pour animer la croisière !
Est-il utile de dire que le vent ne s'était pas calmé depuis les hauteurs de la montagne ?
Inquiéts pour le reste de la journée, on se replonge dans les guides, horaires et plans car nous voulions au moins profiter du deuxième attrait de la région : les onsens en extérieur !!
Dans la région de Hakone il y a trois endroits réputés pour les onsens : Hakone Yumoto, Gora et Kowaki-en. Mais dans ce dernier cas on parle d'un onsen moderne avec bain de thé et de vin ! Oui vous avez bien compris de vin ! Enfin d'eau rouge quoi !
On retourne donc à Hakone Yumoto.
Là on a la bonne idée de s'adresser au syndicat d'initiative de la ville pour trouver une bonne adresse. Le problème restent les transports qui se rarefient le soir.
Nous appelons notre ryokan pour les prévenir de notre probable retard le soir si nous allons aux bains. Mais malgré mon plus bel anglais notre logeuse ne comprend rien et nous demande de venir enregister tout de suite sans attendre.
Second problème : pour monter au ryokan le bus 4 met une heure et encore sans aucun embouteillage sur la route. Car oui ça bouchonne à Hakone !
Avis aux malades en transports : ça tourne pas mal aussi.
Et nous voilà repartis pour un nouveau trajet en bus qui nous fait repasser par Gora puis qui nous emène loin dans la montagne.
On trouve le ryokan facilement : le Fuji Hakone Guest House. Mais à part la bonne demi-heure prise pour remplir les documents, nous ne comprenons pas pourquoi la logeuse voulait nous voir immédiatement...
La fatigue et la fustration de la journée ne nous aident pas à trouver notre logement super ! C'est vrai que comparé au petit bijou de Miyajima, ce ryokan fait pâle figure !
Ce ryokan n'a aucun charme et il est surtout très mal placé! Une heure pour redescendre à Hakone c'est beaucoup trop.
Les bains en extérieur sont très laids !
On décide de redescendre à Hakone pour les bains.
Mais vu le traffic, on descend du bus à Gora pour sauter dans le train qui même lent comme un escargot va tout de même plus vite. Je pense qu'à ce niveau notre pass est déjà plus qu'amorti !
Enfin nous voici de retour à Hakone après une journée de transports en tous genres.
La décision de l'onsen se prend à l'unanimité : le plus proche !
Nous avions le choix entre celui à Okada qui parait-il est superbe (25 minutes de la gare) et celui à Yajikita (5 minutes à pied de la gare) très bien dit-on.
Bon ben, en route pour Yajikita. Ce onsen est très bien, le personnel très gentil. Pour nous les garçons ça sera la première fois que l'on croisera des japonais dans le bain : on verra enfin comment faire pour de vrai !!!
Ce onsen possède un grand bassin intérieur et surtout plusieurs bassins extérieurs. La nuit étant tombée c'est excitant de se retrouver nues dehors, dans une eau à 42°C !
Les garçons ont les mêmes bassins de l'autre coté du mur !
Pendant que Bruno larve dans le bassin intérieur, Nico et moi sortons pour profiter des bassins extérieurs. Après nous être ébouillantés les jambes dans l'eau, nous restons longuement assis dehors nus et fumants ! Nos jambes restèrent rouges un certain temps ce soir là !! 42°C c'est chaud !
En bons européens nous ne restons pas les deux heures prévues dans l'eau des bains. Nous arrivons donc largement à nous acheter de quoi manger dans un Combini, magasin ouvert 24h/24h (convenience store). Puis à prendre l'avant dernier bus (21h09) pour rentrer au ryokan.
Dans le bus, pendant que les garçons regardent les étudiantes dans leurs uniformes aux jupes très courtes, un étudiant s'endort pratiquement sur moi alors qu'il est sur la banquette située de l'autre coté de la traverse !
Incroyable cette capacité qu'ont les japonais à s'endormir d'un coup !
Résultat des courses :
Nancy : déçue, le lac Ashi doit être plus beau avec des berges vertes et fleuries.
Cécile : on n'a pas vu le mont Fuji !
Laure : trop de transports, ryokan pas joli. Journée à oublier.
Nicolas : heureusement qu'il y a eu le onsen à la fin ! Sinon c'est non !
Olivier : juste une halte sur la route pour tokyo ok, pas besoin d'y passer la nuit.
Bruno : bof,bof et re-bof ! vivement Tokyo !
Y'a un truc qui me scotche au Japon, outre le fait que tout soit propre, c'est le soin apporté au décor. Dans la gare de Hakone, il y a pour accueillir les voyageurs de magnifiques gerbes de fleurs blanches fraiches !
Le niveau de propreté est extrème ! C'est bien simple, il ya toujours quelqu'un pour nettoyer. On a ainsi croisé un homme aspirant le quai de la gare, un autre nettoyant les rampes mobiles d'un escalator alors que celui-ci fonctionnait ou encore cette femme qui, armée de son seul chiffon, faisait briller les rambardes devant les trains.
Samedi 28 mars
Exit Hakone. Tôt le matin on reprend une dernière fois le bus qui nous redescend vers la gare de hakone puis vers Odawara pour prendre le shinkansen pour TOKYO !!!
On nous sent motivés à 100%
Ca y est !! Tokyo !!! On va pouvoir faire flamber la carte bleue !! Jusque là nous nous étions retenus, plus par flemme de porter nos achats à travers le japon que par réelle volonté.
On va donc finir notre JR Pass en allant jusqu'au nord de tokyo, à Ikebukuro quartier extremement commerçant abritant entre autres Seibu (genre "le Printemps"), et Töbu, Bic Camera, Tokyo hands ...
Bref le paradis !!
Explication du métro de Tokyo !
En gros, 4 reseaux de lignes se croisent dans Tokyo : les lignes JR, les lignes de métro (G,M,H,T,C,Y,Z,N et F), les lignes Toei (A,I,S et E) et les lignes privées comme le monorail, Yurikamone qui conduit à Odaiba. Si vous voulez passer de l'un à l'autre, il vous faudra changer de ticket et donc re payer.
Le prix du billet dépend de la distance parcourue, au bout d'un moment on arrive à calculer mais pour commencer on vous conseille d'acheter un carnet de 11 ride tickets à 170 yens l'unité. Car le truc génial c'est que l'on peut "ajuster" son billet à la sortie soit à la machine "fare adjustment" soit auprès du controleur à la sortie.
Je voudrais ajouter une dernière chose sur le shinkansen japonais.
Bien qu'étant fier de notre TGV, je trouve que l'on aurait beaucoup à apprendre des japonais. Le shinkansen est silencieux, comfortable, spacieux, pratique et rapide. Par exemple tous les sièges sont modulables, on peut donc tourner les banquettes pour faire face à l'autre banquette.
Moi, ce que j'adore dans les transports japonais c'est que les "anneaux" auxquels on s'accroche dans les bus ou métros sont à bonne hauteur pour nous les filles ! Enfin un pays à notre taille !

Ikebukuro !
Le quartier du shopping, enfin un des nombreux quartiers de shopping de Tokyo.

Les japonais ne parlent pas tres bien anglais. Avec leur accent je ne comprend rien, j'ai même demandé à une employée de repéter ce qu'elle venait de dire mais en anglais, alors qu'elle venait juste de le faire. Cécile et Nicolas en rigolent encore !
Les guides annoncent que ce quartier abrite le plus grand centre commercial du monde (et ainsi battre les malls américains ?). En fait subtilité : les magasins sont imbriqués les uns dans les autres autour de la station de métro. Sortez à l'air libre pour vous repérer.

Premier contact avec Tokyo : je laisse parler les photos. Et encore vous n'aviez pas le son des vendeurs d'informatique au mégaphone sur les trottoirs !!

Il y a du monde partout, les trottoirs grouillent de monde, les magasins croulent sous les produits, on ne passe même pas avec nos sacs à dos. Des vendeurs distribuent des prospectus, d'autres portent des panneaux publicitaires, d'autres encore hurlent dans des sonos les dernières promos du magasins.
On va me traiter de maniaque mais malgré la tonne de prospectus distribués et l'absence de poubelles, il n'y a aucun papier par terre ! Y'a un système d'aspiration centralisé pour tout le japon ou quoi ?
Moi ce qui m'amuse beaucoup c'est l'agencement des produits dans les magasins : y'en a partout !! Avec en prime des affiches de promos dans tous les coins. Quand je pense que quand je bossais dans la vente j'essayais d'être le plus ordonné possible... Le nul !
On s'engage dans Tokyo Hands, un magasin pour la maison genre BHV. On commence petit : 9 étages de gadgets pour la maison !!! On y trouve de tout, vraiment de tout !
Des accessoires de mode absolument indispensables comme ces lunettes ou ces faux ongles décorés !
Des figurines
bien sur !
Tout pour la cuisine de Hello Kitty.
Et puis l'improbable, comme ce costume de soubrette, ce " masse fesses" ou encore ce slip banane !
Que des objets nécessaires à la bonne décoration de sa maison !
Pendant que les filles "visitent" leur premier magasin de chaussures de Tokyo, nous les garçons entrons dans un sega center, un magasin entierement dédié au jeu vidéo sous toutes ses formes : bornes d'arcanes, simulateurs, blackjack et autres jeux d'argent ...
Dans ce centre de 8 étages, le 6ème était reservé uniquement aux filles ! Couleur rose partout et des groupes de jeunes filles criant "kawai" (trop chou ) devant chaque machine !
Le Japon est un pays encore fumeur, il régnait donc dans certaines salles une fumée et une odeur de tabac insoutenables ! Surtout dans les salles de jeux "adultes".

L'annonce du film de Dragon Ball Z fait beau rire Bruno.
Par contre le Japon a droit aux mêmes films américains, ici Walkyrie avec Tom Cruise, sinon beaucoup d'animes (dessins animés) sont à l'affiche.

Avant de reprendre le métro, on va au Tokyo Metropolitan Art Space pour voir le plus grand escalator du monde ...
On peut facilement s'en passer !!!
Si on trouvait qu'il y avait du monde à Hikebukuro que dire de Shibuya le quartier jeune ?
En fait on descend à la Station Harajuku qui sépare le parc Yoyogi du quartier délirant de la mode.
Shibuya ! Shibuya ! Bon je crois que j'ai trouvé mon quartier préferé de Tokyo ! Je crois même la rue d'ailleurs. Facile à trouver en plus, c'est celle qui part en face du métro. Mais là il y avait tellement de monde que l'on n'a même pas réussi à y pénétrer ! On reviendra plus tard et plusieurs fois !
On décide donc de descendre Meijijingumae, car on nous a conseillé de faire un petit tour à l'Oriental Bazar, le magasin idéal pour les souvenirs ...
C'est vrai qu'il y a du monde, on a même du mal à marcher sans se perdre les uns les autres. Au final on s'achète un truc à manger dans un Lawson et on se réfugie dans une allée à l'écart pour trouver un semblant de calme ! Ouf !
Littéralement portés par la foule, nous avançons vers les deux magasins qui nous interessent : Kiddy Land et l'Oriental Bazar. En chemin nous croisons quelques exemples de la mode "jeune et branchée" de Tokyo, mais on en verra plus lors d'une prochaine visite en soirée.
On croise de drôles de boutiques comme celle uniquement consacrée aux héros de notre enfance tels les Bisounours ou cette autre qui vend de quoi occuper nos soirées d'adultes.
Kiddy Land : magasin de jouets. On y trouve de tout, chaque étage à son propre thème : poupées, bébés, robots, snoopy, pokémons ... Mais tout est moderne, pas de Goldorak, Candy et autre Albator.
Avis aux trentenaires comme moi : ici vous trouverez des jouets que pour vos enfants, pas pour les enfants que vous étiez en 1980 ! Snif !
L'Oriental Bazar : magasin de "souvenirs" typiques du Japon. Du set complet de tasses à thé aux Yukatas, des poupées en bois aux eventails, en passant par les magnettes Sushis ainsi que par les chaussettes spéciales pour sandales. Le lieu à visiter pour les souvenirs.
Seuls le rez de chaussée et le sous-sol sont intèressants côté souvenirs. Mais jetez un coup d'oeil aux autres étages pour admirer les meubles et autres armures de samourais.
Epuisés par ce premier contact avec la foule tokyoïte nous rentrons vers notre hotel.
Le B Akasaka, situé, comme son nom l'indique dans le quartier Akasaka.
Deux stations de métro permettent de nous y rendre : Akasaka (ligne C, arrêt C06) ou Akasaka-Mitsuke (ligne G, arrêt G05)
Le quartier est vraiment génial, il tourne autour du building de la télévision. On y trouve des magasins, des restos, des combinis ...
Ca bouge autant la journée que le soir !
D'ailleurs, après une petite douche à l'hotel on ressort direct !
L'hotel est très bien situé, même s'il faut marcher un peu depuis le métro. Le personnel se met en quatre pour nous accueillir et nous renseigner. Les chambres sont agréables quoique un peu petites : je me demande encore où j'aurais pu ranger ma seconde valise ...
Petit détail pour les amoureux : les japonais ne semblent pas connaitre les lits doubles ! Les meilleurs calins se feront donc probablement sur les tatamis d'un ryokan ... Enfin je suppose ?
Heu .... Hem ! Bref ! Petite douche rapide et on ressort pour visiter le quartier. En cherchant un restaurant de Yakitoris (brochettes cuites sur un grill) on croise les salarimens japonais qui partent en bande se saouler dans les bars.
Curieuse impression de voir ces hommes (mais parfois aussi, ces femmes) en costumes entrer dans un restaurant et en ressortir une heure après completement cuits !
Un bruit d'enfer attire notre attention : ce sont les célèbres Pachinkos (sortes de flippers verticaux qui se jouent avec des centaines de billes de métal). Le bruit et la fumée de cigarette sont tels que nous fuyons ... dommage j'aurais bien essayé !
Bon alors on évite quelques endroits comme ce restaurant spécialisé dans le poulpe ! Beurk !
Et puis dans la foulée on évite aussi les clubs ... N'est-ce pas les garçons ?
On trouve enfin nos Yakitoris dans un petit grill situé en sous sol. Au Japon les magasins et restaurants sont souvent situés à un autre niveau que celui de la rue, il ne faut donc pas hésiter à descendre des escaliers ou à entrer dans des halls d'immeubles. Repérez une enseigne qui vous plait (comme celle-ci) et farfouillez vous finirez bien par trouver !
Au sous sol, nous avons eu la chance d'avoir le resto pour nous (pas de fumeur donc) et le cuisinier nous a fait découvrir plein de sortes de brochettes de viandes et de légumes !! Excellent
Avant d'aller nous coucher, petit rappel : on ne se mouche pas au Japon, regardez ce qui est affiché dans tous les métros !
Allez bonne nuit ....
Dimanche 29 mars.
Si vous êtes un dimanche à Tokyo, voici la journée type. Le matin visite des studios Ghibli (studios de dessins animés de Miyazaki comme Totoro, Princesse Mononoke ou Ponyo sur la falaise) en banlieue puis retour à Tokyo pour une visite du quartier de Hakihabara (dont les rues sont piétonnes pour quelques heures).
Mais nous, comme toujours, allons choisir plus compliqué. Ghibli à 10h puis retour à Harajuku pour les Cosplays (déguisement ayant pour thème les mangas et jeux videos), puis visite du quartier de Shibuya pour enfin aller à Hakihabara et finir à Akasaka.
C'est vrai ! Pourquoi faire soft quand on peux encore un peu plus massacrer nos pauvres pieds ? Hein ?
Nous avions reservé notre visite aux Studios Ghibli depuis la France pour un coût de 20€ par personne. C'est plus cher que de le faire au Japon mais il y a deux avantages à cela.
D'abord en tant que "touriste" on est prioritaire donc pas de risque de se retrouver devant une grille fermée à cause d'une trop forte affluence. Ensuite, il faut savoir que les visites sont programmées toutes les deux heures (10h, 12h, 14h ...), on peut se présenter à n'importe laquelle c'est un luxe !
Là, je prend la main car c'est moi qui voulais absolument voir ces studios. Depuis la station Shinjuku, prendre la Chuo Line pour descendre à Mitaka (20 minutes de trajet environ), mais après il reste environ 1,3 km à faire à pied !
A Pied !!!! Il y avait une navette aux couleurs des Studios mais on ne l'a pas trouvé à la gare ... Snif !
Bon même en tant que fan absolu de l'oeuvre de Miyazaki, je suis obligé d'admettre que j'attendais plus de cette visite. En fait on se balade dans un vaste et magnifique décor. A mon avis l'endroit le plus interessant est la reconstitution des studios traditionnels. On peut y admirer les croquis préparatoires et certains cellos (images peintes sur un papier transparent) des plus beaux films du studio.
Plan
Comme Nico, je suis fan, mais je suis aussi obligée d'admettre que Disney fait beaucoup plus fort en matière d'image et de produits dérivés. D'ailleurs, petit truc si vous êtes déçu par la boutique des Studios, faites un tour au combini situé sur la route devant, vous y trouverez des magnettes Totoro et autres gadgets à bon prix !
N'oubliez pas de monter sur le toit du musée pour admirer la statue issue du film "Laputa", vous passerez devant un chat-bus géant en peluche sur lequel sautent des dizaines d'enfants hilares... Pourquoi suis-je si vieux ??? Bwwwwaaaaaaa !
Petit hot dog au musée et ça repart pour Tokyo !!!
Je rale un peu, mais la visite m'a quand même emerveillé, surtout le court métrage proposé mais à y revenir je passerai plus de temps à admirer les croquis et les dessins.
De retour à Harakuju (pour mémoire, la station entre Shinjuku et Shibuya) pour les cosplays.
Il y a comme du monde !!! Mais en bons japonais organisés, la sortie du métro se passe assez facilement, comme quoi c'est possible !
Il faut sortir du métro et trouver quelques mètres plus loin l'entrée du parc Yoyogi pour croiser des "groupes" de Cosplayers.
Chaque groupe a son propre thème, qui nous échappe souvent. On y croise des héros de dessins animés inconnus en France, des personnages de jeux vidéos ... Les styles sont bien séparés : Gothique, Rock à Billy, kawai ...
C'est amusant car même déguisées les japonaises restent timides et se font prier pour se faire photographier. Par contre une fois en groupe et dans leurs délires, elles n'hésitent plus à surjouer leurs personnages ! Pour le coup, cette portion de trottoir se transforme le dimanche en scène accueillant un spectacle continu.
Plus loin un spectacle encore plus hallucinant nous attendait : des japonais plus très jeunes dansaient habillés tout en cuir noir. Tendance Rock à Billy!
Coiffés de bananes improbables, d'un sérieux à toutes épreuves et d'un déhanché pitoyable ... Mon sang n'a fait qu'un tour : Bruno et moi, allons montrer au Japon ce qu'est la danse ! Ce qu'est le Rock'n Roll !
Et bien il faut croire que le japonais habillé en cuir n'a pas le sens de l'humour (en plus de celui du rythme) car dès le début de notre petit numéro de danse, un des "loubards" vint nous faire comprendre qu'il serait de bon ton d'arrêter rapidement.
Mais le public nous applaudit tout de même vigoureusement.
Nous quittons ensuite ces doux dingues et laissons le parc derrière nous pour descendre vers le quartier de Shibuya.
Shibuya : une concentration incroyable de magasins branchés de fringues, chaussures et autres accessoires d'où une incroyable concentration de japonaises mal et court vétues.
Mais avant nous croiserons la Tower Reccord (magasin de CD), le Disney Store Tokyo, Mandarake (un énorme magasin de mangs et figurines)
Mandarake ! Une chaine de magasins spécialisés dans l'univers du mangas et de l'anime. Vous y trouverez mangas, figurines, cellos, déguisements, jouets ... D'excellents prix pour des produits introuvables en France, de bons prix pour des produits actuels.
Bref si c'est votre truc : foncez dans ces magasins !
1000 yens
(8€)
20 cm
2000 yens
(16€)
20 cm
3000 yens
(24 €)
Myth cloth
3150 yens
(25 €)
Myth cloth

3000 yens
(24 €)
Myth cloth

Exemples de prix :
Le magasin de Shibuya est situé en sous sol, en bas d'un escalier de 3 étages ! C'est glauque mais ça vaut le coup !!! Les différents magasins sont bien achalandés mais le plus grand se situe à Nakano (ligne T, station T01)
Tower Reccord : le magasin de musique. On y trouve tous les styles répartis sur plus de 6 étages. Des bornes interactives sont disponibles mais les vendeurs sont aussi des cracks ! Ils vous trouvent "Tahiti 80" en 30 secondes chrono ! En pressage japonais s'il vous plait !
Et puis 1000 yens (8€) pour cet Astro entierement articulé, avec bras détachables, fusées dans les bottes, capot ventral ouvrable et effets sonores. Il trainait dans sa boite d'origine en parfait état dans un des nombreux bacs de soldes du magasin.
Ce jouet fait le bonheur de mon fils qui ne le lache plus !
Sont forts ces japonais !
Attention ! Les figurines ne sont pas un loisir pour les enfants au Japon, si certaines sont mignonnes d'autres sont plus explicites voire même franchement porno !
C'est le quartier des magasins de mode, partout où porte notre regard s'étalent des publicités et des enseignes. Mais ces boutiques restent des magasins de marques, si vous voulez vraiment délirer préferez les rues vers Harajuku. Moi de toutes façons, je ne rentre dans rien je suis trop grande (et visiblement mes fesses aussi !)
Hihi ! Moi par contre, avec ma taille de nain de jardin je rentre dedans ! Mais ai-je réelement envie de jupes grunges, de tee-shirts gothiques "hello Kitty", de Converse à talon ... Hum ? la réponse est "OUI" !!!!
Les japonaises possèdent une curieuse vision de la mode surtout les jeunes filles : "être sexy" semble être le but ultime recherché. Dans ce quartier la concentration de mini jupes, portes-jartelles et autres talons aiguilles est incroyable et (malheureusement) pas toujours de bon goût.
Et tout ça tourne autour d'un seul batiment : le fameux 109. LE magasin de la pétasse japonaise car oui je pense qu'à ce niveau on peut parler de pétasse mais place aux photos ...
Et le plus étrange c'est que les vendeuses des magasins de fringues s'habillent également de la même façon ! Difficile de rester concentrer sur son shopping dans ces conditions !
Heu ... Bonjour Mademoiselle. Non, non je jette juste un petit coup d'oeil ... Heu... enfin je veux dire ... Non rien. Merci !
Bref ! Nous finissons Shibuya par la fameuse statue du chien qu'il faut atteindre en traversant un immense carrefour. Impressionant !
Olivier assis par terre pour consulter le plan ... et si son regard croise les jambes d'une japonaise cela ne sera que pur hasard !
Ben voyons !
Ca suffit les garçons !
Et tout ça en quelques dizaines de secondes ! Efficacité japonaise !
Là c'est nous dans le flot ...
Et là ce qu'on voyait en traversant le carrefour.
Les guides conseillaient, à juste titre, de monter au StarBuck Café pour admirer le spectacle de haut ! Et en plus c'est gratuit.
Une fois de l'autre coté on trouve la statue du chien qui attendit son maitre, hélas décédé, pendant 10 ans à la sortie de la gare et qui fut nourri par les commerçants du quartier. Une histoire spéciale pour me faire chialer ça !!!
Pas encore assez crevés, on s'embarque d'un coup de métro vers le quartier de l'électronique : Hakihabara. Mais à cette heure tardive, les rues ne sont plus piétonnes et on comprend vite pourquoi c'est un désavantage certain : les rues étant larges ça prend un temps dingue de les traverser quand on repère un magasin intéressant de l'autre coté !
Nous avions tous un centre d'interêt dans ce voyage, moi c'était ce quartier avec sa réputation de caverne d'AliBaba de l'electronique.
Alors effectivement à première vue on est pas déçu, on est même plutôt assomé par la profusion de produits. Mais très vite une conclusion s'impose le taux de change ne nous est pas favorable !
Et puis les produits "hight tech" ne sont pas aussi présents en fait la France n'a pas tant de retard que ça !
Impossible de trouver un téléphone (tous sont formatés pour le marché japonais : beaucoup de caractères pour les kanjis donc des écrans immenses et inutiles pour nous), ou encore ce fameux clavier d'ordinateur laser (projection laser d'un clavier sur la surface du bureau) ...
Même pour changer mon appareil photo cela revenait trop cher !
En fait seul les accessoires et gadgets sont interessants, stylets et house de DS, carte mémoire, trépied photo de poche ...
Mini trépied avec pas de vis universel pour appareil photo numérique. Permet de faire enfin des photos de groupe avec le retardateur dans n'importe quelle condition sans avoir à trouver un endroit (souvent instable) pour poser votre appareil au risque de le faire tomber. 100 yens dans les magasins du même nom. (0,80 € !!!) La montre n'est pas offerte avec le trépied.
Au fur et à mesure de notre balade, nous réalisons que le véritable Hakihabara n'est pas seulement une mine d'electronique sur la rue principale, mais aussi le lieu de magasins plus bizarres comme les boutiques de cosplays où l'on peut acheter des costumes de ses héros de mangas préférés, de supermarchés de figurines sur plusieurs niveaux ....
... Et les fameux Maids Café ( café, salons de thé où les serveuses sont déguisées avec des uniformes de bonnes du 19eme siecle.) Ces jeunes filles (souvent des étudiantes) font la réclame pour leur établissement déguisées en soubrettes dans la rue !
Et la nuit tombe sur Hakihabara ...
C'est beau mais ça reste agité, alors nous nous dirigeons vers notre hotel. Non loin de la station Akasaka-Mitsuke nous avions repéré un resto de sushis.
Le vrai restaurant japonais avec places au bar pour voir le chef préparer les sushis, ou bien tables basses pour les groupes. Toujours en bons occidentaux, nous mettons 10 bonnes minutes à prendre place, encombrés de tous nos paquets, le temps d'enlever nos chaussures et nous assoir en tailleur.
Les sushis étaient délicieux, énormes et variés. Je crois qu'encore aujourd'hui on ne sait pas tout ce que l'on a gouté ce soir là.
Par contre la seveuse était elle detestable à souhait, un vrai bonheur ! Du coup on a demandé avec joie, 6 notes différentes !
Et puis dodo.
N'ayez pas peur de découvrir des plats, le niveau d'hygiène est tel que même le poisson cru se consomme sans danger. Et puis les restaurants proposent souvent à l'entrée des reproduction en plastique des plats servis en salle. Montrez simplement ce que vous voulez.
Petit mot à ceux qui trouvent que j'exagère avec mes figurines : j'aurais pu en ramener plus ! Celle-ci me plaisait beaucoup ! Petit truc : quand vous ferez vos valises, laissez vos figurines dans leur boites, elles sont conçues pour les protéger. N'optez pas pour un gain de place risqué quand on connait la fragilité de ces statuettes.
Lundi 30 mars.
Le matin, on profite d'un peu de temps libre pour mater la télé. Les programmes y sont plus qu'étranges : beaucoup de talk-show mais aussi des émissions jeunesse axées petite enfance genre "l'ile aux enfants" de nos tendres années, beaucoup de flashs météo pour savoir si la fête des cérisiers sera réussie cette année.
Et puis evidement la é-nième série des Power Rangers (série télé très connue, mettant en scène des jeunes héros aux costumes flashies luttant contre des monstres de carton pate). Kitch et mal joué : un bonheur!!
Aujourd'hui, grand soleil. La ville, du moins le quartier d'Akasaka, se pare de mille fleurs. Des bouquets apparaisent sur le chemin qui nous conduit au métro. On en ignore la signification, plus tard un tournage de la télévision aura lieu en extrieur puis des dizaines de policiers bloqueront le quartier pour laisser passer des grosses voitures noires ...
Mais en tant que touristes nous ne seront jamais génés par tout ça.
L'hotel est situé sur une coline il est donc impossible de se perdre : il faut monter !
En route pour Shinjuku, le quartier des affaires. Là bas s'élèvent des buildings parmi les plus hauts de Tokyo. On y trouve par exemple la mairie de la ville ou le building Sumitomo qui offrent des points de vues fantastiques et gratuits sur la ville.
L'essentiel du quartier des affaires se situe à l'ouest de la station de métro.
C'est haut !
Ca doit secouer lors des tremblements de terre !
On commence par le Sumitomo Building, qui est un immeuble privé mais qui offre gratuitement l'accès au 51 éme étage où se trouve un splendide point de vue.
En fait les buildings sont des villes dans la ville, c'est à dire que comme ils sont occupés par beaucoup de sociétés différentes ils se doivent d'offrir également beaucoup de services comme des restaurants, des bars ... Et comme ces établissements sont publiques, on peut donc entrer dans les buildings sans problème.
On utilise cependant des ascenseurs qui ne desservent que les étages de "restauration", ici du 48ème au 52ème.
Ascenseurs ultra-rapides bien sur ! Oreilles bouchées assurées !
Nous étions les seuls au point de vue, sans doute que les japonais eux bossaient dans les étages en dessous de nous.
La vue y est magnifique mais uniquement vers le nord de la ville, nous nous dirigeons vers la mairie d'où la vue est beaucoup plus large.
A la mairie il y a nettement plus de monde, l'organisation japonaise nous épate encore une fois : trois employées gèrent l'ascenseur menant à l'étage panoramique. 18 touristes, pas un de plus ni de moins, par cabine. On fait la queue en suivant un parcours. La montée se fait au niveau -1 pour ne pas géner la descente qui arrive au RdC ! Bravo !
La vue est magnifique, presque panoramique (puisqu'on se trouve dans la tour gauche de la mairie, la tour droite est interdite au public) et surtout des panneaux offrent des points de repère : on apperçoit donc dans la brume loitaine le mont FUJI ! mais oui !
On se rend compte de l'immensité de Tokyo.
Puisque l'on se trouve dans le quartier, on en profite pour faire un tour au NS Building pour admirer son atrium et son imposante horloge à eau de 29 mètres !
Même au milieu des grattes ciel, les japonais on su aménager des espaces de verdure et de blancheur puisque les cerisiers étaient désormais en fleurs.
Je connaissais le chat symbôle de prospérité pour un commerce mais il semble que cela fonctionne aussi avec un grand centre d'affaires ! A moins que cela soit un hommage à un chat ayant attendu son maitre 10 ans alors que celui-ci était mort à la bourse .... Non ?
Nous disons adieu au centre des affaires pour partir au centre des loisirs : Odaïba (Daiba)!
A force d'entendre parler japonais, car les japonais nous parlent même s'ils voient que l'on ne les comprend pas, je me met à imaginer ce qu'ils entendent quand on parle français entre nous. C'est ainsi que des expressions saint-chamonaises (de Saint Chamond, près de Saint Etienne en France) remontent à la surface comme à "Cacabeson" (voir photo)
Puis evidement des mots inventés débarquent comme le "Morniflon" sorte de fromage composé de peau de saucisson ... Bref comme à chaque fois avec Cécile on reste sur ce délire, ça occupe le trajet.
Pour se rendre à Odaïba (Daiba), nous empruntons le monorail Yurikamome qui offre le curieux avantage d'être aérien et de proposer une magnifique vu sur la baie de Tokyo lorsqu'il effectue une boucle sur lui même afin d'atteindre le pont qui traverse le fleuve.
Cette presque ile artificielle est un véritable centre de loisirs pour les tokyoïtes. On y trouve des centres commerciaux géants dont le Tokyo Decks, le Musée national des sciences, Le Tokyo Big Sight (Hall d'exposition), le centre Toyota, Joypolis (centre de jeux Sega), des onsens, une plage ... Bref de quoi y passer la journée.
Je tenais absolument à conserver les tickets de métro en souvenir. Hélas les machines gardaient les billets à la sortie (toujours cette histoire de propreté) alors j'étais obligé de gruger la sortie mais il y a plus simple : demandez au controleur à la sortie il vous tamponera votre titre de transport que vous pourrez garder !
Puisque l'on parle du métro japonais, nous avons eu la chance de ne jamais tomber sur une ligne bondée où des "pousseurs" sont en charge de remplir les wagons par la force si necessaire.
Par contre nous avons vu les fameuses "voitures roses" reservées aux femmes (lassées de se faire mettre des mains aux fesses pendant les cohues de voyageurs aux heures de pointe)
Mais nous voici à Daïba.
Sur l'ile on va tout faire à pied, mais c'est long ! On se retrouve parfois sur des esplanades à perte de vue pour aller d'un batiment à l'autre !
Daïba est aussi la seule plage de tokyo, une plage en plein ville c'est marrant. Bon d'accord elle est minuscule et n'incite pas à la baignade mais la vue sur la ville est magnifique.
On apperçoit derrière le pont, la tour de Tokyo (la Tour Effeil d'ici !)
Comme New-york et Paris (et visiblement d'autres villes encore ...) Tokyo possède sa statue de la Liberté qui, détail amusant, tourne le dos à la ville et au fleuve. Est-ce pour faire de meilleures photos ?

Je prend la main sur cette visite, car c'est le Japon technologique que je voulais découvrir, quel meilleur endroit à Tokyo que cette ile regroupant le centre Toyota, le musée de l'innovation, le Hall d'exposition .... Mais comme vous allez voir, j'avoue avoir été déçu sur ce plan là.
Mais commençons par le musée national des sciences et de l'innovation (MeSci).

La principale attraction est le robot Asimo, merveille technologique capable de marcher, courir et repérer une balle pour shooter dedans. Il est censé faire ça seulement à l'aide de ses capteurs et sans aide extérieure. C'est étonnant mais c'est vrai que ça date un peu.
A part Asimo, il y a bien quelques expériences amusantes comme ces dalles robotisées qui se transforment en escalier sous vos pas ou ce sol écran tactile pour jouer; mais ce musée reste un équivalent de la cité des sciences de la Villette à Paris.
Un dernier regard au globe terrestre composé de centaines d'écrans plats,
puis nous partons vers le Toyota center
Je sens bien qu'à part pour Bruno, l'idée d'aller essayer des concepts cars au Toyota center n'emballe pas les autres. Et je suis encore une fois obligé de leur donner raison, le centre est vaste, plein de voitures mais des voitures classiques. On abandonne très vite pour le Tokyo Big Sight (Hall d'expositions permanentes)
On y trouve le prototype de ma future voiture ! Haha !
Ainsi que les futures jambes de Cécile ! Le moindre déplacement entre deux lieux à visiter sur Daïba équivaut à 15 minutes de marche à chaque fois !
Nicolas et Olivier se reposent quelques secondes dans du mobilier design, puis on prend la décision d'abandonner la visite des musées et autres centres technologiques pour la journée : direction le shopping !
Car oui, Daïba est aussi un gros centre commercial ! Bon d'accord parfois super kitch comme cette reproduction style renaissance italienne d'un centre commercial européen. Mais au final on y trouve tous un magasin interessant : jouets pour ceux qui ont des enfants, souvenirs, fringues, chaussures et .... nourriture.
Mais dis moi Bruno, que fais-tu dans le rayon Pokemon de ce magasin de jouets ? Tu n'as pas d'enfants toi.
Heureusement on trouve un endroit sympa pour manger : dans la galerie du centre on trouve 6 restaurants ayant mis leurs tables en commun. Chacun peut manger ce qu'il veut. Très vite les tempuras cotoient les Katsudons et les nouilles sautées. Miam !
La vraie surprise va venir de la soirée, car nous avions décidé d'essayer
le Oedo Onsen Monogatari
Comme à leur habitude, les japonais n'ont pas fait les choses à moitié.
Ils ont carrement reconstitué les bains traditionnels de l'ère Edo mais aussi tout le village qui allait avec ! A partir du moment où vous passez les portes de ce Onsen, vous voyagez littéralement dans le temps.
Plan
Une fois déchaussés, nous sommes allés choisir un Yukata à un comptoir.
Prenez votre temps, un grand choix de Yukatas s'offre à vous, après ce Yukata sera votre seul habit avec un bracelet code barré qui vous servira de porte-monaie electronique à l'intérieur du village.
Après notre séance d'essayage dans les vestiaires, nous voici enfin prêtes à déambuler dans les rues du village telles des apprentis geishas ...
Alors on fait japonais ?
Juste vétus de nos Yukatas, pieds nus dans ce village de l'époque Edo : le dépaysement est total !!
Rôôô ! Les amoureux !!!
Le village propose essentiellement des restaurants et des boutiques, car c'est le lieu de rencontre des visiteurs, les bains restant séparés pour les hommes et les femmes.
Tout est fait pour que l'on reste des heures (et donc que l'on dépense !), mais l'ambiance est tellement reposante que c'est un plaisir.
On visite le village avant de séparer à nouveau pour aller dans les bains. On en profite evidement pour faire quelques photos "style"
J'adore cette ambiance dans la pénombre (même si c'est chiant pour les photos. Les japonaises et japonais portent le yukata avec grâce, c'est drôle on reconnait tout de suite un étranger !
Ciel un ninja !
Toujours en train de faire l'imbécile celui-là ... Ah ben c'est moi ! Bref direction les bains, où encore une fois l'organisation est minutieuse !! A la japonaise quoi.
Une fois passé la porte des bains, on vous donne deux serviettes. La grande vous servira à vous sécher quand vous sortirez, la petite... et bien elle vous servira à tenir quelquechose dans les mains histoire de vous donner une contenance dans les bains car vous n'aurez rien d'autre. Si vous pourrez toujours essayer de cacher une petite partie de votre anatomie mine de rien ...
Les bains sont constitués d'une première grande salle en intérieur avec différents bains à 42°C. C'est très chaud. Dans un coin, il y a un sauna et un des bassins est un jacuzzi.
C'est dans cette salle que se trouvent les petites douches où l'on doit se laver avant les bains. Tout est fourni : savon, shampoing ...
Evidement nous n'avons pas de photos (coquins !) mais nous avons vu un groupe de japonaises se prendre en photo dans les bains en extérieur le corps tout fumant d'avoir été plongé dans une eau à 42°C. Originales comme photos de vacances.
Et donc il y a aussi des bassins en extérieur. Le décor est très bien fait : les bassins semblent naturels, il y a des rochers partout. On se rend compte que la nuit est tombée. Encore une fois Nico et moi nous retrouvons nus dehors ... mais pas d'appareil photo non plus !! OH !
Encore une fois les deux chochottes ne vont pas rester très longtemps dans les bassins. Ca pour sauter d'un bassin à l'autre en extérieur y'a du monde, mais pour larver comme moi dans le jacuzzi à 42°C ...
Blablabla ! On laisse Bruno finir de cuire pour aller faire un tour dans ce que l'on va appeler le "chemin de torture" ! En extérieur encore une fois les japonais semblent se réunir autour d'un chemin immergé dont le sol est couvert de cailloux.
Je pense que les japonais s'assoient au bord, les pieds dans l'eau histoire de se reposer et de masser leurs pieds sur les cailloux plantés au fond du bassin. Mais Nico et moi décidont d'emprunter le chemin le coeur vaillant ... Il faut avouer que nous avons beaucoup fait rire les charmantes jeunes filles en poussant de hauts cris. C'est que ça fait mal un caillou quand on marche dessus alors des milliers ....
Je crois qu'Olivier a eu mal au pied toute la soirée...
Les autres ont malheureusement (?) raté ça !
Nous décidons de manger sur place. Là encore on a le choix du resto et on va s'installer dans une salle avec les tables traditionnelles au ras du sol.
C'est évidement moins bon que dans un vrai resto mais bon le charme agit quand même.
On peut rester la nuit si on veut mais bon toutes les bonnes choses ont une fin ... C'est à regret que l'on quitte nos yukatas pour retrouver nos fringues de la journée. On paye en sortant.
Un grand merci à la caissière qui parlait français qui nous a pris en charge à notre arrivée.
Une dernière photo de la baie de tokyo avant de revenir à l'hotel. Une journée mitigée mais qui finit de façon vraiment originale. On se saurait que trop conseiller un tour à l'Oedo Onsen Momogatari !
Un dernier mail à la famille, un dernier thé ou un peu d'herbe (?) ... Bref il est trop tard pour discuter du design de l'hotel .... DODO !
Par ici pour la fin du séjour à Tokyo.
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